Connaissez-vous l’avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) de Bretagne sur la modification du PLU de Châteaubourg en lien avec l’extension de la ZA de la Gaultière?

Le projet d’extension de la ZA de la Gaultière, projet que nous dénonçons, suppose une modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la commune. En effet, des terres agricoles devant… Poursuivre la lecture Connaissez-vous l’avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) de Bretagne sur la modification du PLU de Châteaubourg en lien avec l’extension de la ZA de la Gaultière?

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Non à l’extension de la zone de la GAULTIERE sur Châteaubourg et Domagné (35)

Nous venons de lancer une pétition contre l’extension de la zone de la GAULTIERE sur Châteaubourg et Domagné (35). N’hésitez pas à la signer et à la partager autour de vous!

 

Le projet d’extension de la zone de la Gaultière constitue une menace importante pour le territoire : il prendra 44,5 hectares de terres agricoles remarquables, fertiles et d’espaces naturels.

La surface de 44,5 ha est supérieure à l’ensemble des surfaces « consommées » pour des zones d’activité sur les communes de Châteaubourg et Domagné depuis 2009 (respectivement 28 ha et 11 ha)* c’est considérable et totalement à rebours des politiques de Zéro Artificialisation Nette !

Le bureau d’étude a listé les éléments suivants : cours d’eau, mares, haies herbacées, prairies mésophiles de fauche, ourlets à orties dioïques, ronciers, saulaie marécageuse, alignement de peupliers, plantation de peupliers, aulnaie marécageuse, haies ornementales, cultures, habitations résidentielles, haies arborées à vieux arbres, haies arborées à vieux arbres à cavités et trous d’émergence grands capricornes, voiries.

 

Le dossier de concertation publique prévoit une préservation de massifs d’arbres, de haies, et une plantation d’essences végétales locales. Il évoque aussi une réflexion sur des terrains situés au nord pour de l’agriculture et de l’agroforesterie. Nous savons que cela ne compensera jamais une telle artificialisation des sols, tout comme l’intégration des mobilités douces et l’incitation au covoiturage. Ceci est un non-sens face à l’urgence climatique que nous vivons et qui s’aggrave de plus en plus.

Comme souvent, l’argument de nouveaux emplois est mis en avant pour ce genre de projet. Nous ne sommes pas insensibles à cette idée, alors pourquoi ne pas utiliser toutes ces terres pour en faire de l’agroforesterie dont la finalité serait de nourrir les habitants aux alentours, et ainsi créer des emplois qui ont du sens ? Avec la crise que nous sommes en train de vivre, quoi de plus essentiel que d’assurer l’alimentation locale.

Ajoutons à cela que ce projet n’est pas en phase avec le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) de Vitré Communauté. Dans le procès-verbal de la réunion du Comité Syndical d’urbanisme du Pays de Vitré du 19 décembre 2022, on peut y lire en page 9:

« La consommation programmée de foncier économique dans les documents d’urbanisme approuvés depuis l’approbation du SCoT en 2018 est presque atteinte pour certains types de parcs d’activités ». 

Enfin, au vu de l’empreinte carbone par habitant de Vitré communauté (11,5 t / hbt / an, supérieure à la moyenne nationale), des projets plus vertueux seraient à imaginer sur cette surface ! Artificialiser 40 hectares supplémentaires va encore aggraver un peu plus cette empreinte carbone: des terres agricoles (prairies notamment) représentent un puits de carbone important pour notre territoire, les bétonner le condamnerait définitivement.

En résumé, les conséquences d’un tel projet seraient :

  • des émissions de CO2 multipliées par le trafic intense de camions et l’artificialisation des terres.
  • des nuisances sonores accrues permanentes et gênantes pour l’environnement immédiat et pour une très grande partie de l’agglomération de Châteaubourg.
  • de la pollution lumineuse permanente (diurne et nocturne) induisant une perturbation de la biodiversité et une nuisance pour les riverains.
  • un impact direct sur l’agriculture à proximité : la présence des carpocapses (vers de pommes) davantage présents en ville du fait de la pollution lumineuse et de la diminution de ses prédateurs est un bon exemple des conséquences directes sur un verger.
  • Un effondrement de la biodiversité dans sa globalité.

En 2023, nous nous opposons à ce projet inacceptable ! Disons STOP aux projets écocides qui augmenteront la consommation d’énergie et les émissions de GES (gaz à effet de serre). Faisons pousser autre chose que des entrepôts sur ces terres agricoles d’une excellente qualité agronomique !

Pétition soutenue par :

Signez notre pétition contre l'extension de la ZAC de la Gaultière à Châteaubourg et Domagné!

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